Le Carnet découverte de Puces-Privées
Rencontre avec Brigitte DURIEUX
Ecrivain et expert " mobilier et design industriel" au sein de La Compagnie d'Experts Français en Antiquités _ CEFA
Texte sur la saga Tolix de Xavier Pauchard
Le mobilier métallique de Xavier Pauchard : né sous … « X »
En 1905, Xavier Pauchard (1880-1948), jeune couvreur zingueur originaire de Saint Léger sous Beuvray, crée à Autun un atelier spécialisé dans la production d’articles d’usage en tôle galvanisée : girouettes, arrosoirs, baignoires, semoirs,…
Très rapidement, il agrandit son entreprise d’une section tôlerie spécialisée dans la conception et la fabrication de mobilier en métal. Dès les années 20-30 sort de ses presses une gamme complète de chaises, fauteuils, tabourets, tables, et guéridons .Vendus à l’origine dans huit coloris complétés par des options sur des tons mouchetés, chinés ou craquelés, ces meubles métalliques sont tous superposables . Cette production est essentiellement destinée à l’usage collectif de plein air : terrasses et jardins, cafés, parcs, mais aussi à l’univers professionnel : ateliers, laboratoires, bureaux, hôpitaux, sanatoriums,… L’usage domestique : cuisines, salles de bains, reste quant à lui confidentiel. La publicité de l’époque vante un mobilier : « léger, solide, confortable, pratique », et « propre ».
Le succès est immédiat. Ainsi dès 1933, Xavier Pauchard décide d’abriter l’ensemble de sa production sous la marque Tolix. Les chaises- dont la fameuse chaise « A »-, les fauteuils, les tables Tolix équipent alors, nombre d’espaces publics – dont ceux de l’Exposition Universelle de 1937-, les parcs de verdure des villes d’eau, les terrasses des bistrots de l’entre-deux guerres, jusqu’aux casernes de pompiers du mythique paquebot Normandie…..
A la mort de Xavier Pauchard deux de ses fils poursuivent l’activité des Etablissements X. Pauchard .En 1954, pour des raisons évidentes d’organisation Jean Pauchard crée la société Tolix et complète la gamme initiale de son père en concevant la table 55 et le fauteuil A56.Un fauteuil que son fils Boris Pauchard fera évoluer en 1982 en décidant, sur les conseils du désigner Jean Claude Maugirard, alors Président du VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement), de le galvaniser. L’idée séduit et, dès 1988, le public en achète les premiers exemplaires culte chez Habitat.
Aujourd’hui, l’abécédaire métallique de Xavier Pauchard est encore produit à Autun et porte toujours sous l’assise le même croisillon de renfort en X .
X comme Xavier ?
Brigitte Durieux
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Les objets de curiosité
Les objets de curiosité sont, à l’origine, conservés dans des cabinets qui leur sont dédiés. Apparu à la Renaissance, les cabinets de curiosités sont des meubles dans lesquels les hommes érudits conservaient un tas d’objets hétéroclites, parfois fantasques, avec un goût prononcé pour les objets à visée scientifique. Dès le XVIe siècle, la découverte de nouvelles contrées amènent les personnes de haut rang comme les savants à collectionner les curiosités venant de l’autre bout du monde.
Deux choses sont à distinguer lorsqu’on parle de cabinet : le cabinet en tant que pièce dédiée à la collection et le meuble qui renferme les objets de curiosité. A l’époque, les musées sont uniquement privés. Il était alors d’usage d’admirer les collections de ses relations lorsqu’on recevait une invitation. Le meuble est souvent lui-même un objet remarquable. Réalisé en bois précieux tel que l’ébène il n’est pas rare qu’il soit incrusté de pierres dures, de nacre ou peint par un artiste renommé. Les cabinets de curiosité sont présents dans toute l’Europe. Dans ces cabinets, on y trouve des crânes, des animaux empaillés, des herbiers, des minéraux ou encore des coquillages. Il était également fréquent que soit exposé des pièces relevant de lointaines croyances populaires (certains collectionneurs se targuaient de posséder du sang de dragon ou des membres d’animaux mythiques). Les trois règnent y sont généralement présents : le monde animal, minéral et végétal à côté de productions humaines.
Le contenu diffère selon les pays. En France et en Italie, on trouvera notamment des antiquités grecques et égyptiennes.
Disparus au XIXe siècle il fait son grand retour aujourd’hui dans le monde de la décoration et des antiquités. Les marchands proposent maintenant des collections de papillons, de coquillages disposés sous les fameux globes de mariée reconvertis en vitrine exotique.
Avis aux amateurs, Bernard Rinaldi vous suggère, en ce moment, d’acheter un lot de globe de mariés sur sa vitrine Puces Privées !
Deux choses sont à distinguer lorsqu’on parle de cabinet : le cabinet en tant que pièce dédiée à la collection et le meuble qui renferme les objets de curiosité. A l’époque, les musées sont uniquement privés. Il était alors d’usage d’admirer les collections de ses relations lorsqu’on recevait une invitation. Le meuble est souvent lui-même un objet remarquable. Réalisé en bois précieux tel que l’ébène il n’est pas rare qu’il soit incrusté de pierres dures, de nacre ou peint par un artiste renommé. Les cabinets de curiosité sont présents dans toute l’Europe. Dans ces cabinets, on y trouve des crânes, des animaux empaillés, des herbiers, des minéraux ou encore des coquillages. Il était également fréquent que soit exposé des pièces relevant de lointaines croyances populaires (certains collectionneurs se targuaient de posséder du sang de dragon ou des membres d’animaux mythiques). Les trois règnent y sont généralement présents : le monde animal, minéral et végétal à côté de productions humaines.
Le contenu diffère selon les pays. En France et en Italie, on trouvera notamment des antiquités grecques et égyptiennes.
Disparus au XIXe siècle il fait son grand retour aujourd’hui dans le monde de la décoration et des antiquités. Les marchands proposent maintenant des collections de papillons, de coquillages disposés sous les fameux globes de mariée reconvertis en vitrine exotique.
Avis aux amateurs, Bernard Rinaldi vous suggère, en ce moment, d’acheter un lot de globe de mariés sur sa vitrine Puces Privées !
Le Carnet découverte de Puces-Privées #5
Les Arts populaires
On entend souvent parler d’arts populaires dans le secteur de la brocante mais à quoi cela fait-il référence ? Revenons purement et simplement à la définition de l’encyclopédie Larousse à ce sujet :
« Ce qu'on qualifie d'art populaire s'applique à deux ensembles différents : soit les objets de la vie quotidienne fabriqués artisanalement par les classes populaires des sociétés occidentales, soit les productions matérielles de groupes ethniques appartenant à des sociétés non industrielles.
Ce terme apparu au XVIIIe siècle s’oppose aux arts élitistes et fait référence avant tout à des objets ayant une fonction utilitaire. La plupart du temps, les artisans étaient autodidactes, cela ne signifiant pas que leurs réalisations n’étaient pas qualitatives.
S’agissant d’objets de la vie quotidienne créés artisanalement, il en existe une très grande diversité, spécifiques à chaque région. Les arts populaires en reflètent donc la mémoire et la tradition.
Sabots en bois, objets de vannerie, barrate, tire-bouchon, moules à pâtisserie, casseroles en cuivre, arrosoir, mangeoir, bassines en zinc, chefs d'œuvre de compagnons, enseignes forgées, clefs sont autant d’exemples d’objets dits « populaires ».
Il est vrai que dans le vocabulaire du domaine antiquité-brocante, les arts populaires désignent le premier ensemble de la définition du Larousse, mais pas seulement. Effectivement, le terme « arts populaires » doit être pris plus largement. L’avènement de la société de consommation, grâce à la production de masse, a donné naissance à toute une série d’objets du quotidien produits industriellement. Grâce à la publicité, ces objets sont devenus cultes et achetés par toutes les classes sociales. On parle donc également d’arts populaires en raison de leur universalité.
On pense notamment aux boîtes en métal telles que Kub Or de Maggi, aux boîtes de pastilles de Vichy, aux cendriers à l’effigie d’une marque automobile ou aux pichets faisant la promotion d’un apéritif anisé.
Aujourd’hui, les objets publicitaires sont plus que jamais d’actualité. Prisés des collectionneurs souhaitant se remémorer leurs souvenirs d’enfance ou, par les plus jeunes pour une décoration décalée un tantinet vintage, personne n’est insensible à ces objets qui traversent le temps et qui n’étaient pas destinés à être des objets de décoration.
Le Carnet découverte de Puces-Privées #4
Les Puces de l'Isle sur la Sorgue
L’Isle-sur-la-Sorgue, haut lieu de l’Antiquité en Europe.
Voici 40 ans que l’Isle-sur-la-Sorgue est un haut lieu de l’Antiquité en Europe. Considérée comme la 3e place européenne de la brocante et des Antiquités après St Ouen et Londres, ses origines remontent à la fin du XIXe siècle avec la famille Légier, antiquaire à l’Isle puis à Paris. René Légier perpétuera la tradition familiale et organisera en 1966 la première foire à la Brocante. Le succès est immédiat et, dès lors, tous les 15 août, la foire de l’Isle sur la Sorgue a lieu. Ce grand rendez-vous annuel sera rapidement complété par un second à Pâques et attire marchands et particuliers venus trouver la perle rare. Quelques 200 à 220 marchands européens se réunissent pour proposer à quelques 120 000 visiteurs leurs trouvailles dans les rues et le parc de la ville.
En dehors des deux rendez-vous annuel, L’Isle sur la Sorgue est aussi un village qui vit à l’année de l’Antiquité / Brocante. Organisés en 7 « villages », les 350 antiquaires et brocanteurs vous ouvrent leurs portes tous les week-ends et jours fériés de l’année.
Quelques maisons de maîtres ont aussi été transformées en lieux de rêves. L’exception et la qualité de la marchandise participent à la renommée de cette petite ville de 20 000 âmes qui s’étend le long de la Sorgue. Que vous soyez amateur de mobilier provençal, de mobilier XXe ou encore de tissus ou matériaux anciens, vous trouverez nécessairement ce que vous cherchez dans cette ville pleine de charme.
La situation pittoresque de l’Ile aux brocantes ne pourra que vous éblouir.Vous y trouverez notamment un passionné d’aéronautique mais aussi un amoureux d’art asiatique. Du mobilier de jardin ancien vous sera également proposé si vous souhaitez recréer un jardin du début du XXe siècle. Les amateurs de mobilier industriel trouveront nécessairement la chaise Tolix qui leur manque.
Non loin de là se situe le village des antiquaires de la gare. Etabli en 1978 dans une ancienne filature, il s’agit du premier regroupement d’antiquaires de l’Isle. 110 marchands occupent cet espace de 3000 m2, chacun spécialisé dans un domaine précis. Depuis 30 ans, toutes les tendances ont été présentées par les occupants des lieux : mobilier en rotin, meubles de métier, mobilier peint, cabinets de curiosité…
Dans le marché nommé « Les rives de Sorgues » sont établis une vingtaine de marchands qui proposent notamment du mobilier de charme, mobilier régional, faïence, livres, gravures, objets de curiosité. De par sa situation, c’est l’un des lieux les plus appréciés du public.
A l’Isle-sur-la-Sorgue, la création contemporaine a également sa place. L’espace DNR créé par la directrice du village des antiquaires de la gare est là pour apporter une touche de modernité aux mobilier et objets anciens.
Ouverts du vendredi au lundi, les villages de l’Isle sont donc un incontournable pour les passionnés de mobilier ancien, objets de décoration et amoureux de la Provence.
Le Carnet découverte de Puces-Privées #3
Les Puces de St-Ouen
Nul besoin de dire que les puces de St Ouen sont le plus grand marché à la brocante du monde ! Tout amateur d’antiquités et de brocante se doit d’aller, au moins une fois dans sa vie, découvrir les 14 marchés qui le composent. Il n’est pas nécessaire d’être Crésus pour se rendre aux puces. Il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Etendu sur 7 hectares, chaque marché possède ses propres spécificités et ambiances. Mais qui connaît véritablement l’origine de ce marché historique ?
Situé aux portes de Paris, le marché ouvre officiellement en 1885, suite à l’arrêté préfectoral (mis en place par Eugène Poubelle en 1884), obligeant le ramassage des ordures ménagères. Dès lors, les biffins ou plus poétiquement appelés les « pêcheurs de lune » ne trouvent plus dans Paris ce qui les faisait vivre.
Rapidement, le marché devient un lieu prisé des parisiens le dimanche, engouement favorisé par l’arrivée du métro Porte de Clignancourt dès 1908.
C’est après la seconde guerre mondiale que le marché aux puces prend réellement la dimension et la qualité que nous lui connaissons aujourd’hui. Les antiquaires ont peu à peu remplacé les chiffonniers, ferrailleurs et rempailleurs de chaises des débuts. Chaque marché présente ses propres spécificités et se spécialise plus ou moins dans un style ou gamme d’objets.
Regroupant près de 1700 marchands dont 1400 antiquaires, les puces de St Ouen sont organisées en différents marchés de part et d’autres de la rue principale, la rue des rosiers. Historiquement, la rue tire son nom des rosiers plantés de part de d’autre. Certains marchés sont à ciel ouvert, d’autres couverts. On y trouve de tout : des boutons, des vinyles, des tableaux, des bronzes, des jouets, des livres, des photos, des articles et accessoires de mode, et bien d’autres objets insolites encore. Les marchés proposent aujourd’hui de plus en plus de mobilier XXe répondant à la tendance du moment.
Le marché le plus pittoresque, et également le plus prisé des visiteurs, est le marché Vernaison. Composé d’allées tortueuses, il est le témoin de ce qu’étaient les Puces à leurs origines : de petits baraquements construits par les propriétaires des stands avec les moyens du bord. Ce marché propose une gamme de produits très étendue, notamment de la vaisselle, des bijoux anciens et du mobilier en tous genres. Les plus tendances sont les marchés Paul Bert et Serpette, spécialisés dans le XXe haut de gamme, et plus particulièrement dans le mobilier.
Classé depuis 2001 « Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysager », le marché accueille aujourd’hui plus de 5 millions de visiteurs annuels, dont une grande majorité d’étrangers, ce qui en fait le 4e lieu le plus visité de France.
Puces-Privées est allé a la rencontre de divers exposants lors de la brocante organisée sur la place Saint-Sulpice dans le VIème arrondissement.
Cette brocante professionnelle organisée par l'Organisation Joel Garcia sur la place Saint Sulpice a tenu toutes ses promesses. Une centaine d'exposants, galleristes et brocanteurs étaient réunis du 17 au 29 Juin à Paris.
Les beaux jours sont revenus depuis peu, et ça se sent. Sous un soleil généreux et des températures estivales plus de cinquante exposants ont investi la très belle place Saint Sulpice.
En entrant dans la brocante, nous avons été enchantés par la proximité des marchands avec la clientèle, l'ambiance joviale, internationnale et familiale reignant devant l'imposante deuxième plus grande église parisienne.
Chineurs, collectionneurs et visiteurs de tout genre furetaient entre les stands afin de trouver la perle rare, appreciaent la diversité des pièces exposées, faisaient d'amusantes découvertes et s'adonnaient à parfaire leur carnet d'adresse.
En entrant dans la brocante, nous avons été enchantés par la proximité des marchands avec la clientèle, l'ambiance joviale, internationnale et familiale reignant devant l'imposante deuxième plus grande église parisienne.
Chineurs, collectionneurs et visiteurs de tout genre furetaient entre les stands afin de trouver la perle rare, appreciaent la diversité des pièces exposées, faisaient d'amusantes découvertes et s'adonnaient à parfaire leur carnet d'adresse.
Les galeries d'Art de Lourmarin au nombre de 15... Une en particulier a retenu notre attention:
A mi chemin entre Galerie & Concept Store. "912 Arty Gallery est votre point de rencontre de l'Art sous toutes ses formes à l'échelle nationale et internationale : design, peinture, photo, sculpture. Sa mission ? Vous transmettre la passion ressentie par ses Artistes, lors de la création de chacune de leurs œuvres, à travers des expositions faites pour vous, qui attiseront votre curiosité et révéleront vos penchants pour cet art". |